PRESS
⭑ Point Contemporain 2020 Entretien écrit – réponse aux questions de l’auteur-curateur Romain Arazm
⭑ Point Contemporain 2019 Entretien filmé par l’auteur-curateur Romain Arazm (MAZART)
⭑ Radio Decibel : Septembre 2017 interview sur l’ouverture de l’Atelier Matis + Mai 2018 interview sur l’expo 5/70 + Juillet 2018 grande interview sur l’expo Myth (Solo show)
⭑ La Dépêche du Midi 2017 / Le Petit Journal du Lot 2017 / Dire Lot 2017 /
⭑ Erectile Magazine 2015
«A l’instar des arbres majestueux, les racines de l’artiste Elisabeth Mironenko plongent très profondément dans un sol rendu fertile par le mélange et le métissage. Des fastueuses iconostases surchargées par la richesse de l’iconographie orthodoxe à la sobriété des pages noircies par l’étude de la Torah, la plurivocité de son héritage esthétique nourrit une Œuvre ambitieuse à la croisée des chemins.
Vestige d’un monde éternellement sur le point de disparaître, ses tableaux mais également ses dessins et ses carnets, s’adressant à l’œil autant qu’à l’esprit, constituent le reflet fidèle d’une personnalité éclectique à la puissance imaginante sans limite.
L’artiste nous invite à pénétrer dans son univers où l’Histoire et la mémoire, continuellement réactivées par la citation et les influences qui s’y imbriquent joyeusement, s’imposent comme de véritables sujets.»
Romain Arazm, auteur-curateur, Paris 2019
«Elisabeth était du monde — elle en venait des quatre coins, et de bien d’autres encore, plus mystérieux, plus profonds, plus secrets, plus enfouis, refaisant malgré tout surface après de longues années d’oubli, par-delà les générations, les dissimulations et les apostasies : atavisme immémorial et indéracinable d’un peuple pour son pays. Néanmoins, quatre grandes régions semblaient se détacher avec plus de netteté au-dessus du paysage de son existence, flottant au-dessus d’elle comme autant de fantômes lumineux d’un passé qu’elle espérait saisir. En elle, les mers chaudes de Méditerranée semblaient se joindre et se confondre aux lacs glaciaux de Sibérie, et le sang des Cosaques se mêler à la pourpre des soleils tardifs d’Europe et d’Hespérie. Tenait-elle plus des steppes et des plaines de l’Asie ? ou de terres ancestrales éparpillées en cent pays ? Demeurait-elle une citoyenne de la Grande Russie ? ou descendait-elle des monts qui ferment le pays de Judée et Samarie ? Nul n’aurait su le dire, pas même elle-même, sinon elle-même, car elle était du monde — l’ineffable patrie. »
Gilles Wauthoz, écrivain-poète-philosophe, Bruxelles 2019